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Un visage, un nom...celui de Joseph de Freitas.
Cette célèbre photo de la bataille de Normandie s'inscrit dans le cadre de l'operation Cobra qui débute le 25 Juillet 1944. Elle marque le début de la rupture du front allemand, après des semaines de combats acharnés dans le bocage.
Mais qui se cache derrière ce nom mal orthographié dans la légende d'epoque, et repris au fil des années?

Voici l'histoire de José Gonçalves de Freitas...natif de l'ile de Madere, Portugal.

M. Bressanges





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THE GREATEST GENERATION
memorial exhibit

L’histoire Les frères Danny et Freddy Jones sont les fils de feu Dennis Jones, vétéran britannique de la bataille de Normandie originaire de Crewe/Cheshire (Royaume-Uni), qui épousa une fille de Knokke-Heist en 1947. L'histoire de la Seconde Guerre mondiale a baigné leur enfance. L'uniforme militaire que Jones père portait lors de son mariage a donc été le tout premier de leur collection. Entre 1984 et 1994, Patrick Tierssoone et les frères Jones ont organisé trois expositions uniques dans le centre culturel Scharpoord à Knokke-Heist. La Marche de la libération canadienne, autrefois le 1er novembre, constituait le point de départ idéal pour renforcer les liens avec d’anciens combattants d'outre-Atlantique et immortaliser les récits de 1944. Freddy Jones a parcouru la Flandre zélandaise et la région du Zwin avec de nombreux autocars de vétérans canadiens, avec pour résultat des contacts et des liens d’amitié extraordinaires. Chaque mannequin du musée a sa propre histoire. Beaucoup de familles canadiennes ont offert les uniformes de leur cher mari ou père au projet. « Send it to Belgium, to Fred Jones, one day he’s going to start a museum, to tell our story, why we came, why we bled and sacrificed our young lives ! » Telles étaient les paroles de nombreux vétérans canadiens qui ont contribué à constituer la collection. Des voyages dans le lointain Canada ont été entrepris avec le regretté Constant Devroe (auteur de "De laatste witte vlag", Le dernier drapeau blanc) afin d'interviewer les commandants et de sonder ainsi encore plus profondément l'histoire. Dans l’intervalle, on recherchait activement un refuge permanent pour abriter la collection, qui ne cessait de s’enrichir. Heureusement, les habitants de Ramskapelle, le comte et bourgmestre Léopold Lippens et le regretté échevin de Knokke-Heist Maxim Willems sont venus à la rescousse, et l’école communale de Ramskapelle est devenue le nouveau site pour accueillir idéalement le Musée For Freedom. Ce musée est situé au cœur de l’authentique village de polders de Ramskapelle. Les véhicules du coconservateur Patrick Tierssoone témoignent du développement technologique et de la production de masse au cours de la Deuxième Guerre mondiale.
La bataille sur terre, en mer et dans les airs est largement abordée. Son entreprise de transports le met en contact quotidien avec des collectionneurs internationaux.
Le Musée For Freedom est un musée en croissance. Très souvent, des gens nous offrent des objets, des photographies, des lettres remplies d'anecdotes, et la bibliothèque se développe lentement, mais sûrement. Les gens qui ont vécu tout cela sont la dernière génération à pouvoir encore témoigner. Cette triste phase de notre histoire locale doit être transmise à nos enfants et petits-enfants, dans l'espoir qu'une telle violence guerrière ne se répète pas. Les jeunes doivent savoir que la liberté a un prix, qui fut chèrement payé par nos ancêtres. Nous devrions chérir la liberté. Cet important message de paix et de tolérance est diffusé quotidiennement au Musée For Freedom. Le ministre de la Défense Pieter De Crem, Paul Breyne, le gouverneur de Flandre occidentale et le comte Léopold Lippens, bourgmestre de Knokke-Heist, ont inauguré le musée le 25 avril 2009. La présence du Canadien Adrien Boivin, un vétéran qui avait servi dans le Régiment de la Chaudière, n’est pas passé inaperçu. Il a su captiver le public avec le récit passionnant de son emprisonnement à Oostburg et de la libération de Knokke le 1er novembre 1944.

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